Emmanuel Tellier est un songwriter invétéré et totalement cultivé. Il suffit d’entendre la musique de son groupe 49 Swimming Pools pour être convaincu de ses talents en la matière. C’est avec des albums bien prenants à l’image de The Violent Life and Death of Tim Lester Zimbo paru en 2011 par exemple que l’on se rend compte à quel point le groupe de Tours est doué et ils nous le prouvent à nouveau avec leur nouveau disque intitulé How The Wind Calls To Me.
Pour ce nouvel album, ou plutôt devrais-je dire nouvelle intrigue, Emmanuel Tellier et ses acolytes partent à la recherche d’un certain Everett Ruess qui est un poète disparu dans l’état de l’Utah en 1934. C’est l’occasion pour 49 Swimming Pools de nous montrer leur talent respectif avec des titres indie folk doucement mélancoliques à l’image de « Song For Waldo », « The Thousand Year Long Road » sans oublier « Stella – Alone With The Sky » et « Escalante (Tell The World) » qui nous envoûtent sans cesse.
Teintée d’une tristesse infinie (« Wandering Boy », « Have You Seen Our Son ? ») et des sonorités americana, le groupe paie évidemment un énorme respect et un profond attachement pour les protagonistes de cet opus vibrant et lyrique. How The Wind Calls To Me est un énième exploit de la part des français qui aiment élucider les affaires en musique avec des arrangements insoupçonnables et authentiques.
Note: 7.5/10