Quelques mois plus tôt, j’avais mis en lumière le superquatuor féminin Rose Mercie avec leur album (chroniqué ici). Il fut composé des membres des groupes La Ligne Claire et Belmont Witch et c’est justement ces derniers qui nous intéressent sur ce billet. Le quintet parisien composé de la tête pensante Michèle Albertini (chant, guitare) nous présente son premier album pour le moins détonnant.
Mini-album ou EP ? Difficile de déterminer à cause de sa courte durée mais c’est plutôt le contenu qui nous intéresse. A mi-chemin entre garage-pop lo-fi et post-punk, Belmont Witch nous charme pour ses compositions insouciantes à l’image de « Send Lines » qui ouvre le bal mais également d’autres interprétées en espagnol comme « Ojos Negros » et « Sin Heblar ».
Cette première livraison discographique est remaquable pour sa constance et son ambiance détendu et légèrement planant, même si il arrive que Michèle Albertini sort de ses gonds en poussant une gueulante avec un fort message féministe du nom de « Putes » qui renvoie à l’actualité. Pour comprendre la génèse de Rose Mercie (voir la conclusion quasi-arty nommée « Sois à nouveau »), l’album de Belmont Witch est une belle immersion dans le cerveau bien créatif de Michèle Albertini.
Note: 8/10