Somborn – Vol d’oiseau de nuit

L’année dernière, j’étais tombé sur une découverte pour la moins sympathique et intrigante qui répondait du nom de Belle Vie (lire la chronique de leur premier EP ici). J’étais bien évidemment intrigué par la voix grave du crooner qui n’avait pas de nom. Et bien le mystère s’éclaircit des mois plus tard lorsque je reçois un mail du gars répondant au nom de Somborn que c’était bel et bien lui qui chantait. Désormais, il se lance en solo et présente son tout premier EP du nom de Vol d’oiseau de nuit paru sur le tout jeune label Grande Rousse Disques.

Avec ces quatre titres, Somborn se définit comme étant un crooner sociopathe de la pop française et avec ce Vol d’oiseau de nuit, il nous le prouve plutôt bien. Moins organique que Belle Vie, le bonhomme arrive tout de même à nous faire rentrer dans son univers pour le moins intrigant où les boîtes à rythme sont de mèche avec les notes de guitare cristallines notamment avec « Lumière tamisée » et « Dans les bois ». Et pour couronner le tout, on reste toujours sous le charme de la voix grave à mi-chemin entre Bashung et un Cameron Avery désabusé notamment lorsqu’il révèle sa facette on ne peut plus sombre (tout en restant léger, ceci dit) sur la conclusion nommée « Mauvaise humeur ». Pour ce premier EP, le nouveau prodige de Grande Rousse Disques prend son envol de façon impeccable.

Note: 7.5/10

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