On continue notre périple dans le courant rock psychédélique à la française et on s’arrête à la capitale. On part ainsi à la rencontre du quatuor Pampa Folks qui fut inconnu encore il y a quelques mois de cela mais c’est avec un premier EP qu’ils feront véritablement parler d’eux. Les dés sont lancés et ils misent tout sur leur premier album nommé South By West.
Préparez-vous à un long périple vers l’au-delà avec leur rock psychédélique et progressif du plus bel effet avec dans les starting blocks des grands morceaux pop audacieux comme « Blind Silhouettes » aux guitares aériennes mais également avec les sonorités blues plus rugueux comme « Here I Am ». Pampa Folks donne cette impression de venir tout droit d’Austin (avec le festival SXSW notamment) et on sent cette vibe vintage tout au long à travers le punchy « Little Red Radio » mais également « Golden Gates » et « Hollow Kingdom ».
Derrière le cerveau principal de Pampa Folks, on trouve donc le principal compositeur, producteur, chanteur et guitariste Thomas Lavernhe qui possède une dextérité hors normes. Lui ainsi que ses acolytes Johan Barrer (batterie), David Sultan (basse), Pierre Lelièvre (claviers) et Perceval Carré (console) nous servent ici un grand cru notamment avec des petits chefs-d’oeuvre comme la pop racée de « Soulrise » et de « Time To Time » ainsi que la conclusion psyché qui régale du nom de « Sequence ». En guise de conclusion, South By West demeure un premier opus pour le moins impressionnant où ils tutoient les sommets de Brian Jonestown Massacre entre autres.
Note: 8/10