Voici une nouvelle recrue de la scène indie féminine américaine et elle se nomme Cornelia Murr. Elle nous vient tout droit de Los Angeles et est du genre à balancer entre dream-pop et indie folk quasi-gothique. Avec l’aide de Jim James de My Morning Jacket derrière les commandes, elle est prête à faire une grande impression avec son premier album intitulé Lake Tear Of The Clouds.
Imaginez un peu Zola Jesus qui rencontre Beach House avec une esthétique à la Sofia Coppola. Vous avez en quelques sortes l’univers musical riche en contraste de Cornelia Murr qui se dégage à travers ces huit titres. Très immersif dans l’âme, l’introduction atmosphérique nommée « Different This Time » nous entraîne dans une autre dimension où les instruments sont peaufinés (omnichord, Mellotron, piano de poche, guitare…) ainsi que la voix charismatique de notre hôtesse californienne. Une fois de plus, la patte de Jim James est présente sur la production et cela se ressent une fois de plus sur les titres solennels que sont « Man On My Mind », « Who Am I To Tell You » et autres « Billions ».
Totalement aventureuse, Cornelia Murr n’hésite pas à reprendre le texte de l’autre folle de Yoko Ono qu’est « I Have A Woman Inside My Soul » pour en faire quelque chose de remarquable. C’est dire que la native de Los Angeles va très loin dans sa démarche et au moment où l’on attend le bout du périple avec « You Got Me », on s’empresse d’appuyer sur la touche Replay pour retenter cette expérience sonore inouïe qui est Lake Tear Of The Clouds. Un premier album à l’atmosphère particulière et extra-terrestre comme on en fait plus.
Note: 8/10