BlauBird est le nom du duo composé de Laure (chant) et Olivier Siabak (guitare, violon et membre du groupe Les Yeux Noirs). Et à eux deux, ils réussissent à unir les sonorités trip-hop à l’indie folk lyrique et cinématographique pour en faire un mélange plutôt détonnant. On en veut pour preuve leur premier album intitulé Rising / La Fin de la Tristesse.
Et très vite, on est ébahis par ce mélange musical qui nous fait frissonner avec entre autres des morceaux aventureux mais définitivement attachants comme « Daddy », « Blue Bird » et « One » comme principaux exemples. L’un des atouts de BlauBird est la facilité pour Laure Siabak de passer aussi bien du français à l’anglais en passant même par le yiddish comme sur « On Levouch » avec un sample vocal d’un film dont je m’en souviens plus le titre. Mais pour le reste, on se laisse emporter par ces compositions baroques mais toujours aussi poétiques à l’image de « Dans ce jardin », « Cradle Song » ainsi que « Demain dès l’aube ».
Rising / La Fin de la Tristesse ira évoquer tantôt Portishead tantôt Tom Waits mais ne descendra jamais en intensité tout au long de cet opus. La nostalgie ira hanter ces dix morceaux notamment sur « The Shore » et sur la conclusion intitulée « Tes Mots d’Or » montrant que BlauBird sait entraîner son auditeur dans un voyage passéiste mais envoûtant.
Note: 7.5/10