Snow Roller – Y2K

Depuis qu’ils sont sur leur lancée avec leur premier album paru en 2016, Snow Roller roule tout doux. Le trio indie rock/emo originaire de Portland trace sa route sereinement et nous gratifie d’un album par an. On ne change pas les habitudes car le groupe présente son troisième album Y2K qui succède à leur XXL paru l’an dernier.

On était habitué à des morceaux un peu à la cool de la part du trio. Mais cette fois-ci, Snow Roller a décidé de nous montrer les crocs et prouve qu’ils peuvent être plus raw qu’auparavant. C’est à l’écoute des morceaux plus nerveux comme « Pushed », « Kings of Hartford » ou bien même « Oak Tree » où les guitares se font plus aiguisés qu’auparavant tandis que le tandem vocal Colin Kritz (chant, guitare) et Sarah Hall (basse, chœurs) continue à opérer avec justesse.

En montrant leurs « biscottos » musicalement, Colin Kritz a décidé de monter un cran au niveau songwriting où il se confie comme jamais sur le temps qui passe et ses angoisses qui grandissent jour après jour. En voulant retrouver sa jeunesse d’antan, lui ainsi que ses deux autres acolytes signent des trouvailles sympathiques comme « Basshett Hound », « Terminal Laundry » ainsi que « Wear and Tear » rappelant l’âge d’or de Superchunk. A l’inverse, ils montrent toute leur vulnérabilité d’une facilité déconcertante sur « Window » par exemple. Pour ce troisième album, Snow Roller continue à monter en puissance et s’avère plus confiant à l’avenir.

Note: 7.5/10