Parcels – Parcels

Révélés en janvier 2017 avec leur premier EP savamment funky du nom de Hideout (chroniqué ici), Parcels est considéré comme étant le next big thing de la scène musicale. Et pour cause, le quintet australien possède une réputation scénique hors norme grâce à leur indie pop groovy et ensoleillé ne transmettant que de bonnes vibes. Après écumé les tournées en tous genres, il était temps que les protégés de Daft Punk publient enfin son premier album officiel.

On connaissait de cet album le titre « Tieduprightnow » qui nous a enjaillé tout l’été avec son rythme qui donne le sourire et la banane. Et bien, ce premier album de Parcels va s’inscrire dans cette lignée à travers des morceaux gorgés de vitamine C comme « Comedown », « Withorwithout » et « Tape ». Les cinq jeunes australiens possèdent le funk, la disco et les soupçons électroniques dans la peau avec un petit soupçon 70’s qui ne fait pas du tout de mal aux oreilles comme l’atteste « Yourfault » et « Closetowhy ».

Parcels n’hésite pas non plus à ajouter un soupçon de modernité pour rester dans le coup notamment avec l’audacieux « Everyroad » alternant calme et frénésie avec un final dubstep quelque peu surprenant. Pour le reste, on planera sur les saveurs fruités de « Exotica » et du très classe « Bemyself » avant que Dean Dawson se charge d’accompagner l’auditeur vers la sortie avec un générique de fin riche en funk. Pour un premier album, Parcels tient toutes ses promesses et tombe au final pile poil pour cet été indien qui manquait un peu de groove à notre goût.

Note: 8.5/10