Muddy Monk – Longue Ride

Cela fait depuis maintenant un petit bout de temps que Muddy Monk a dépassé le statut de Découverte du jour vu sa popularité qui s’accroit de jour en jour. Le musicien suisse a collaboré avec la crème de la crème comme Myth Syzer, Ichon ou encore Jimmy Whoo est sorti des sentiers battus avec son premier EP totalement renversant. Après une première ride, il nous prépare à la Longue Ride qui est le nom de son premier album.

Dès les premières notes de « Boy », nous voilà propulsé dans la stratosphère avec cette pop française synthétique aérienne et spatiale comptant en prime l’interprétation éthérée de Muddy Monk qui brille de mille feux. Le style de Longue Ride est parfaitement mise en oeuvre avec des morceaux déjà connus du public mais toujours aussi captivants avec « En Léa » toujours aussi incontournable mais également « Si l’on ride » aux airs de Sébastien Tellier et de Washed Out et « L’Aventura ».

Pour le reste, le suisse nous met en lévitation avec de jolies trouvailles nocturnes que sont « Yunko Tabei » (clin d’œil à l’alpiniste japonaise Junko Tabei qui a atteint le sommet du mont Everest) mais encore « Circuit 71 » rappelant un Chamfort sous influence synthpop/chillwave et « Ocean ». Il suffit juste de fermer les yeux et de se laisser emporter par les mots doux de la voix chantant l’amour et la nostalgie et noyée sous un fond de synthés rétrofuturistes sur « Baby » et le final très Kavinsky du nom de « Splash ».

Avec Longue Ride, Muddy Monk nous tiendra chaud pendant plus de deux saisons hivernales ou l’on contemple l’extérieur nocturne en moto. Aux sonorités dream-pop synthétique digne des années 1980, le musicien suisse nous enivre sans jamais céder à la facilité et réussit cette mission avec brio. De quoi rider toute la nuit en bonne compagnie.

Note: 8.5/10