En 2017, nous avions fait connaissance avec un duo franco-belge plutôt prometteur du nom de King Child. Le groupe à mi-chemin entre Bruxelles et Lyon nous avait impressionné avec un premier album intitulé Meredith (chroniqué ici) en raison de leur indie pop cinématographique et audacieuse. Cette année, ils remettent le couvert avec leur successeur intitulé Leech.
Une fois de plus, le groupe composé de Quentin Hoogaert et de Jean Prat nous embarque dans un nouveau voyage musical en toute sobriété. Et autant dire que King Child n’a rien perdu de leur côté épuré comme l’atteste de très belles pièces comme « One Last Ride » qui ouvre le bal avec sa mélodie menée au piano mais également « The Man In The House » qui fait la part belle aux claviers.
Entre l’interprétation toujours aussi bouleversante et sa rencontre entre l’analogique et le numérique, tous les ingrédients sont réunis pour ce Leech. Ces sept nouveaux morceaux oniriques trouveront leur compte notamment avec cette reprise instrumentale de « Clair De Lune » en format néo-classique mais encore les sonorités jazzy de « Carnival » où un solo de saxophone s’invite. S’achevant sur l’épique « Big Brother », le duo franco-belge tire une fois de plus son épingle du jeu avec ces compositions à la production clair-obscur et classieuse.
Note: 8.5/10