Certains groupes prennent la bonne résolution de sortir un album par an et personne n’est épargné. C’est le cas de Thee Oh Sees, Guided By Voices, King Gizzard & The Lizard Wizard, Sun Kil Moon, Ty Segall mais également de The Brian Jonestown Massacre. Ceci dit, rien de surprenant pour le groupe californien car à peine on venait de les quitter à la rentrée avec leur album Something Else (chroniqué ici), les voici de retour avec leur 18ème album.
Toujours sur leur propre label A Records, la bande à Anton Newcombe devait au départ publier ce disque en septembre dernier mais suite à un contre-temps, ils ont dû le délivrer ce mois-ci. Toutefois, cela n’a pas d’importance car The Brian Jonestown Massacre nous concocte leur rock psychédélique envoûtant comme ils ont l’habitude d’en faire avec les titres hypnotiques comme « Drained », le groovy « My Mind Is Filled With Stuff » et autres « Cannot Be Saved ».
C’est à coup de rythmiques enivrantes, riffs jangly et de gimmicks dignes des années 1960 que le groupe de San Francisco arrive à nous ensorceler. Que ce soit sur les claviers sucrés de « We Never Had A Chance » et du plus ténébreux « To Sad To Tell You » avec ses irrésistibles notes de l’orgue Hammond, The Brian Jonestown Massacre reste dans sa zone de confort comme il se doit. Il arrive parfois à sortir de l’ordinaire avec les influences dignes de The Velvet Underground sur l’aérien « Tombes Oubliées » interpété par Rike Beinert ou du plus fiévreux « Remember Me This » mais pour le moment, le groupe d’Anton Newcombe remplit sa charge de travail comme il se doit. Malgré ce contenu trop homogène, les californiens ne perdent jamais leur verve.
Note: 7/10