Beaucoup connaissent Xavier Plumas comme étant un des membres fondateurs du groupe Tue-Loup. Arrivant à gérer carrière solo et groupe, l’auteur-compositeur-interprète sarthois avait signé un Les Cabinets Vaudou des Curiosités d’Adèle il y a quatre années de cela. Le voici de retour dans sa zone de confort avec Mayerling.
Une fois de plus, on s’acoquine sa folk paisible et minimaliste avec des relents post-rock et jazzy qui n’ont pas leur pareil. Ajoutez cela à la poésie voyageuse et singulière de Xavier Plumas et le tour est joué. Dès lors, on ferme les yeux et on se laisse bercer par des compositions chatoyantes comme l’introduction nommée « Silence » qui est suivie d’autres moments de quiétude comme « Ramier perdu », « Michèle » et « Sœur ».
Soutenu par des lignes de violon, d’un piano mélancolique et de rythmiques lancinantes, on voit le temps passer en compagnie de Xavier Plumas. L’ambiance se fait terne et noir et blanc sans pour autant s’enfoncer dans la nostalgie la plus badante et pourtant avec des morceaux comme « Rester vivant », « Eloge du lointain » ou bien même la conclusion nommée « Sirène », c’est tout comme. Quoi qu’il en soit, Mayerling est la preuve du talent indéniable du membre de Tue-Loup à nous enivrer comme il se doit.
Note: 7.5/10