Tusks – Avalanche

En 2017, Tusks avait fait ses premiers pas avec son premier album nommé Dissolve (chroniqué ici). Emily Underhill, de son vrai nom, faisait partie de la relève de l’indie pop aérienne et pesante qu’il nous était en droit d’entendre depuis quelques temps maintenant. Rebelote donc avec son second opus nommé Avalanche.

On reprend les mêmes et on recommence, c’est un peu le motto de ce nouvel opus ou même de la musique de Tusks en général. Il suffit des arrangements de cordes, de sonorités quelque peu électroniques et des ambiances mélancoliques et vaporeuses pour qu’Emily Underhill se complaît dans sa zone de confort. Et la majorité des morceaux s’inscrit dans cette lignée allant de « Peachy Keen » à « Better That Way » en passant par les solennels « Delusion », « Foreign » et « Bleach » qui sonnent un peu trop comme du déjà entendu.

On ne pourra pas blâmer Tusks pour cette plaie, tant elle s’avère être une pro dans ce domaine musical. On versera notre larmichette à travers des sublimes titres qui se situent au tout début d’album que sont « Demon » et « Be Mine » et le reste s’enchaîne comme un pilote automatique. On retrouve les mêmes thèmes qui ont baigné Dissolve mais avec un léger manque de nouveauté. Ceci dit, son interprétation ne nous laisse jamais de marbre notamment sur le morceau-titre et sur « Salt » en guise de conclusion où le spleen persiste encore et toujours.

En conclusion, rien de nouveau sous le soleil. Avalanche s’avère être un disque bien construit et riche en émotions mais est condamné à être un disque pour être écouté en fond sonore en raison de son manque de relief par certains moments. Espérons un disque on ne peut plus accrocheur de la part de la musicienne de Brighton.

Note: 5.5/10