Itasca – Spring

Avec toutes mes excuses, je n’ai jamais eu le temps de chroniquer l’album collaboratif d’Itasca et de Gunna Tschida l’an dernier. Vous savez sans doute la raison, celle d’être sursollicité et surbooké. Mais trêve d’inquiétudes car Kayla Cohen de son vrai nom compte ne pas en rester là avec son nouvel et sublime opus malheureusement nommé Spring.

Faisant suite à son véritable prédécesseur Open To Chance (chroniqué ici), Itasca reprend donc là où elle s’était arrêtée trois ans plus tôt. La musicienne de Los Angeles s’est délocalisée au désert néo-mexicain afin d’emmener son auditeur dans des hautes sphères. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser emporter par ces compositions indie folk psychédéliques astrales et gentiment minimalistes telles que « Lily » en guise d’introduction mais également « Only A Traveler » et « Comfort’s Faces » pour être conquis d’emblée.

Spring est un peu comme un temps suspendu et Itasca est suffisant pour nous emporter. La musicienne californienne continue de marcher sur les pas de Vashti Bunyan sur les pièces magiques et planantes que sont « Voice Of The Beloved », « Cornsilk » ou bien même « Plains » faisant de cet opus un moment envoûtant. Il suffit d’ajouter « Bess’s Dance » ou bien encore la conclusion intitulée « A’s Lament » pour que ce nouveau disque ajoute un air printanier en ce mois de novembre déprimant.

Note: 8.5/10