Gang Of Four – Happy Now

Quand les papys font de la résistance, il y a deux choix: soit ils arrivent à maintenir leur niveau les décennies passées, soit ils se la jouent djeunz pour ne pas tomber dans le passéisme. Devinez ce que les légendaires Gang of Four ont opté comme option pour leur nouvel album nommé Happy Now.

Dès les premières notes de l’introduction intitulée « Toreador », les dés sont lancés: on craint le pire. Et ça se confirme avec des titres indigestes où le groupe britannique abandonne carrément le post-punk qui a fait la légende pour des allures de funk blanc-bec mal chiées comme « Alpha Male », « One True Friend » ou encore « I’m A Liar ».

À mi-chemin entre Muse et Duran Duran, Gang of Four veut monter le ton face à la montée de la suprématie blanche qui domine le monde et se veut contestataire et ironique sur « Ivanka: ‘My Names On It’ » et « White Lies ». Sauf que Happy Now tombe dans la gêne puissance 1000 où l’on est absorbé par cette supercouche de synthétiseurs au détriment des guitares. Bref, c’est pas beau de vieillir et ce Happy Now me le fait comprendre. À oublier.

Note: 2.5/10