Rosalie Cunningham – Rosalie Cunningham

Peu d’entre nous ont suivi les aventures du groupe Parson. Et pourtant en l’espace de quelques EPs et albums, le groupe mené par la chanteuse Rosalie Cunningham valait son pesant d’or et ce jusqu’à leur dernier souffle. Pourtant, c’est cette dernière qui est le sujet de ce billet car la britannique s’émancipe une fois de plus en solo avec son troisième album endiablé.

En l’espace de huit nouveaux morceaux, Rosalie Cunningham nous entraîne dans un stoner rock désertique et psychédélique complètement ardent. Il n’y a qu’à juger les écoutes des morceaux flamboyants de l’introduction nommée « Ride on My Bike » mais encore « House of the Glass Red » et « Dethroning of the Party Queen » pour s’apercevoir que l’on a affaire à du rock’n’roll teinté de roots nous embarquant dans des contrées hors du commun.

On peut également mettre en valeur l’organe vocal de notre hôtesse qui reste toujours aussi captivante tandis que des orgies fuzzy se déchaînent à tout bout de champ. Sur d’autres perles bien brûlantes à l’image de « Fuck Love » et « Riddles and Games », Rosalie Cunningham fait parler sa créativité sans failles tandis que le final orgasmique de 13 minutes intitulé « A Yarn From The Wheel » ira enfoncer le clou comme jamais. À l’écoute de ce troisième disque, on sent que l’ex-Parson s’émancipe et prend son pied à nous emmener dans des territoires dangereux.

Note: 7/10