Beaucoup d’entre nous ont découvert Eve Owen en raison de son affiliation avec le groupe The National. L’auteure-compositrice-interprète britannique a épaté le groupe new-yorkais en raison de son univers musical si touchant et incroyable comme le prouve son premier album intitulé Don’t Let The Ink Dry.
Avec l’aide d’Aaron Dessner à la production mais aussi du musicien multi-instrumentiste Rob Moose et du pianiste Thomas Hartlett, Eve Owen nous embarque dans une odyssée musicale où l’indie folk prend des proportions quasi-cinématographiques. On pourra citer des titres bouleversants comme « Tudor » mettant en avant sa voix cristalline tout comme « Lover Not Today » et « After The Love » où les arrangements baroques flirtent de près les sonorités on ne peut plus électroniques mais témoignant de l’incroyable richesse musicale de la jeune musicienne.
Don’t Let The Ink Dry est un disque conçu en trois ans et qui tombe à pic en cette période étrange que nous traversons en ce moment. Il n’y a qu’à juger les écoutes des somptueux « For Redemption » ou bien même « She Says » et « I Used To Dream In Colour » pour s’en apercevoir de toute l’imagination d’Eve Owen où la frénésie et la délicatesse n’en font qu’un. Impossible de rester insensible aux ballades aux émotions brutes que sont « Bluebird », « So Still For You » et « 29 Daisy Sweetheart » qui font de ce premier album si authentique et si versatile comme on en fait plus.
Note: 8.5/10