Staplin – Neon Shades

Voici venir Staplin, un duo composé de Norman Langolff et d’Arno Van Colen qui possède une énorme affinité pour la library music et les années 1960. Avec ses influences citées plus haut, ils sont prêts à sortir de l’originalité avec un premier disque nommé Neon Shades.

Dès lors, ils sortent déjà le grand jeu avec un casting alléchant et ses sonorités aussi bien trip-hop que sunshine pop. On sent qu’ils ont baigné dans les disques du regretté François de Roubaix lorsque l’on écoute des titres cinématographiques à l’image de « Let’s Go Crazy » mais également de « Android Dreams » et « Secret Silence » convoquant les sixties et remises au goût du jour. De quoi rappeler quelque peu l’inventivité de The Avalanches avec le sampling en moins.

Ce qui fait la force de l’univers musical de Staplin, c’est également son line-up intéressant. On retrouve à trois reprises Halo Maud qui pose sa sublime voix sur des moments psychédéliques que sont « Starlight » qui ouvre le bal mais également « Feel The Fire » et « Mother Midnight » mais également April March sur « Celluloid » qui subliment un peu plus leurs compositions si aventureuses. Neon Shades compte également Sacha Sieff sur « The Mass » et Mark Kerr sur « Epsilon » où les synthés cosmiques et riffs sixties arrivent à faire bon ménage sur des beats contemporains et savamment groovy. Il ne fait aucun doute que le duo arrive à trouver bon parti avec ce premier disque inventif et effervescent.

Note: 7.5/10

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