Depuis quelques semaines, le nom d’Alex The Astronaut ne cesse de revenir sur nos playlists régulières que sont les Soundbombing. Et il y a une raison à cela: c’est tout simplement une découverte qui nous a mis la puce à l’oreille. Une découverte qui nous vient tout droit d’Australie et qui avait fait forte impression avec un premier single paru en 2016. Quatre années plus tard, Alex Lynn de son vrai nom présente enfin son premier album du nom de The Theory Of Absolutely Nothing.
Composé de onze titres, Alex The Astronaut ira ouvrir les portes de son jardin secret où l’on apprend à déceler la psychologie tourmentée de notre hôtesse. Prenant des inspirations indie folk où elle creuse le sillon de Stella Donnelly et de Kimya Dawson en moins lo-fi, la musicienne australienne se confie à nous sur des titres enchanteurs et pleins de vie à l’image de « Happy Song » qui ouvre le bal avec son ambiance de feu de camp mais également de « Lost » qui parle de sa grossesse non désirée et de l’électrique « Split The Sky » parlant de passer de l’euphorie à la dépression en peu de temps.
Toutes les épreuves qu’a pu traverser Alex The Astronaut se trouvent sur ce premier disque où l’on va de ses difficultés de passer à l’âge adulte, son identité sexuelle ou encore sa place dans une société australienne de plus en plus divisée. Cela donne des compositions chatoyantes telles que « I Didn’t Know », « Christmas In July » ou encore « Banksia » montrant les talents de compositrice de notre hôtesse qui est en quête de bonheur et de prospérité. Elle n’hésite pas à motiver son auditeur vers tant d’adversité sur les allures power-pop de « I Think You’re Great » et sur les envolées rythmiques de « San Francisco » avant de nous remercier d’avoir passé du temps en sa compagnie. Pour une entrée en matière, The Theory Of Absolutely Nothing arrive à capturer l’essence même de l’univers insouciant et lucide d’Alex The Astronaut.
Note: 8/10