Great Peacock – Forever Worse Better

En l’espace de deux albums, Great Peacock a réussi à tracer sa route sereinement. Le groupe de Nashville n’avait donc pas publié de disque depuis leur Gran Pavo Real qui valait leur pesant d’or pour autant. Deux années plus tard, ils ont encore des choses à dire et on en veut pour preuve leur successeur tant attendu du nom de Forever Worse Better.

Une fois de plus, Great Peacock creuse le sillon entre Americana et heartland rock tandis que les membres du groupe cicatrisent du mieux qu’ils peuvent les blessures du passé. Il n’y a qu’à juger les textes si personnels d’Andrew Nelson qui font office de thérapie notamment sur les ballades dépaysantes que sont « All I Ever Do » en guise d’entrée en matière mais également « Heavy Load », « Dissatisfaction » et « Forever, Worse, Or Better » où il lamente son chagrin d’amour mais son envie de croire à l’idylle parfaite.

Ce n’est pas un hasard si Great Peacock ira puiser ses influences auprès du regretté Tom Petty mais également des sonorités country-folk et soul se profilent notamment sur « High Wind », « Old Man » et « Help Me Lord » où Andrew Nelson supplie la force divine de le sortir de ce calvaire sentimental. De la beauté se dégage donc sur ce Forever Worse Better malgré quelques moments on ne peut plus cheesy tels que « Strange Position » et « Learning To Say Goodbye » mais la sincérité prime abord sur ce troisième disque et c’est ce que nous attendons de leur part.

Note: 7/10