LICE – WASTELAND: What Ails Our People Is Clear

Lorsque l’on évoque la scène actuelle de Bristol, on pense à IDLES et plus récemment à Katy J Pearson. Sauf qu’ils auront du souci à se faire car voici débarquer des nouveaux venus que sont LICE. Le mystérieux groupe ira mettre un sacré coup dès les premiers jours de 2021 avec leur premier album nommé Wasteland: What Ails Our People Is Clear.

Mené par le leader Alastair Shuttleword, ce premier album possède des allures de science-fiction. En effet, Wasteland: What Ails Our People Is Clear ira mettre en avant trois personnages bien étranges qui ont un seul point commun: l’auto-destruction de la race humaine tout au long de ces onze morceaux expérimentaux, foutraques mais jouissifs.

Avec des références liées à William Burroughs, Brian Catling et à Kurt Vonnegut Jr. entre autres, LICE nous dessert leur art-punk expérimental où Fat White Family, IDLES ou bien encore Black Midi sont passés à la centrifugeuse. Dès le premier titre bien noisy du nom de « Conveyor », le groupe de Bristol étale sa science musicale de la manière la plus ambitieuse qu’elle soit avec également les apocalyptiques « Imposter » qui suit ainsi que « Espontanéo » et « R.D.C. » aux riffs assassins et sonorités venues d’ailleurs.

Il ne fait aucun doute que LICE nous en fait voir de toutes les couleurs. Il n’y a qu’à juger les écoutes de « Pariah » aux improvisations musicales des plus imprévisibles passant du noise au jazz ou encore « Arbiter » et « Serata » montrant que la bande à Alastair Shuttleword ne fait rien comme les autres avec ce premier album conceptuel post-apocalyptique. Et c’est dire que l’on a le cerveau et les oreilles en compote jusqu’aux derniers morceaux que sont « Deluge » et « Clear » comptant une participation discrète de Katy J Pearson, tiens. Malgré quelques moments bien trop audacieux et inaccessibles, LICE fait une entrée fracassante et bien originale dont on attend le résultat final en live.

Note: 7.5/10

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