Tristan Bechet est réputé dans le monde du cinéma pour avoir illustré pas mal de bandes originales mémorables. Les derniers exemples en date sont ceux du film Where The Wild Things Are et de Tomb Raider entre autres. Mais il y a une raison pour laquelle TRZTN se fait également un nom et la réponse se tient sur son nouvel album nommé Royal Dagger Ballet.
En dix titres, le musicien et producteur européen réussit à faire parler son univers musical si singulier. Entre electronica lo-fi, musique expérimentale et sensibilité pop, TRZTN sort des sentiers battus et le fait savoir à travers des compositions métalliques et ambitieuses comme le titre introductif nommé « Black Exit » conviant Paul Banks d’Interpol mais également le dramatique « Mirage » avec Jonathan Bree et les allures industrielles de « Hieroglyphs » en compagnie de Karen O.
Tous ces éléments sont combinés pour faire de ce Royal Dagger Ballet un disque pour le moins étonnant. Que ce soit sur « Ruby’s Wheel » avec YESH, « Crosswinds » avec Estrael Boiso ou bien encore « Nighttime Rebound » en compagnie de Dani Miller, TRZTN privilégie l’accessibilité et l’expérimental. Ce paroxysme sera atteint sur les deux derniers morceaux instrumentaux que sont les influences dubstep de « Astra » et le morceau-titre de clôture pour le moins théâtral. Une preuve que le musicien et producteur sort de l’ordinaire avec ce disque détonnant et riche en émotions en tous genres.
Note: 7.5/10