King Gizzard & The Lizard Wizard – LW

Quand il n’y en a plus, et bien il y en a encore. King Gizzard & The Lizard Wizard ne peut pas débuter cette nouvelle année sans une nouvelle livraison discographique de leur part. Après être revenu à la source des sonorités microtonales avec KG paru en novembre dernier (chroniqué ici), le groupe de Melbourne dévoile la suite quelques mois plus tard avec LW.

Leur dix-septième album (!) ira creuser un peu plus le sillon de leur grand frère mais avec plus d’intensité que d’habitude. Stu Mackenzie et sa bande rempilent avec des morceaux un brin plus électriques et psychédéliques comme l’introduction groovy nommée « If Not Now, Then When ? » tout comme « O.N.E. » et « Pleura » convoquant riffs musclés et sonorités orientales iront convoquer des souvenirs aux fans hardcore de King Gizzard & The Lizard Wizard. Les sonorités microtonales sont toujours mises en avant mais combinés à des ambiances beaucoup plus intenses avec « Supreme Ascendancy » interprété par Ambrose Kenny-Smith un brin trop saturé à notre goût et « Static Electricity ».

Le sextet australien continue de fourmiller de bonnes idées, que ce soit sur le glam-rock intrigant de « Ataraxia » avant de retomber sur des chemins un brin classiques et prévisibles sur la fin de l’album avec « See Me » et « K.G.L.W. » qui étonne pour ces huit minutes de grande classe. Au final, KG et LW se joignent et prouvent que King Gizzard & The Lizard Wizard a encore de la suite dans les idées mais on note que le groupe commence un peu à tourner en rond malgré sa bonne qualité. On a peur qu’ils épuisent leurs cartouches pour l’avenir, ceci dit.

Note: 7.5/10