Kumi Takahara – See-Through

On vous a parlé de long en large d’Akira Kosemura dans nos colonnes mais une relève de la scène néo-classique japonaise s’apprête à faire un malheur. Il s’agit de Kumi Takahara qui est une jeune musicienne japonaise qui a tout d’une grande, comme l’atteste son premier disque solo See-Through paru sur le label local FLAU.

En dix compositions, Kumi Takahara ira arpenter des influences ambient et néo-classiques avec un univers riche en émotions. Armé de ses instruments de prédilection que sont le piano, le violoncelle et le violon, la musicienne nous émeut avec des titres délicats tels que « Artegio » qui ouvre le bal mais aussi « Nostalgia » et « Dirt » la montrant à l’aise dans son univers. Il arrive que sa voix se fasse entendre notamment sur « Chime » où on sent qu’elle est dans son élément gracieusement.

Les dix morceaux spacieux et bouleversants de See-Through arrivent à nous faire voyager sans aucun souci. C’est avec des titres tels que « Roll », « Kai-ku » ou bien encore « Sea » que Kumi Takahara capture l’essence de sa musique, même lorsqu’elle est accompagnée du Tape Loop Orchestra sur « Chant » ou d’aus sur « Tide » et de The Humble Bee sur le final poignant du nom de « Log ». La musicienne japonaise réalise un premier tour de force magistral avec des titres épurés et crève-cœurs pouvant faire office de bande-originale.

Note: 7.5/10