Cette année, BRNS a annoncé son grand retour. Sauf que ce sera pas pour tout de suite. On en veut pour preuve Antoine Meersseman qui s’est émancipé pendant un court moment pour se lancer dans un nouveau projet nommé Paradoxant. Ainsi naquit son premier disque intitulé Earworm.
Accompagné d’Antoine Pasqualini et de Romain Bernard, le membre de BRNS s’éloigne volontairement de ce qui a fait la renommée de son groupe. C’est avec des compositions inquiétantes et expérimentales à l’image de « Rebirth » qui ouvre le bal mais également de « Dead Beat » et de « Unheimlich » où il semble avoir plongé dans les disques de SUUNS ou de Liars pour l’inspiration.
À l’exception du plus léger « Dead Beat », Earworm plonge l’auditeur dans un monde bien noir et instable avec ces titres sombres mais teintés de groove tels que « Ha ha ha ha » et « Sometimes » où les voix sont volontairement effacés. Plus on avance, plus de sueurs froides viendront s’ajouter avec notamment « Faster » et « Asylum » montrant que Paradoxant saura étrangement nous contrôler de l’intérieur avec ce premier disque bien étrange mais addictif.
Note: 7.5/10