Bertrand Betsch – Demande à la poussière / Orange Bleue Amère

Devinez qui fait son retour après moins d’un an ? Et bien il s’agit de Bertrand Betsch qui nous avait laissé en bonne compagnie avec La Traversée (chroniqué ici). Pour le début de ce printemps, il revient avec un nouvel album surprise nommé Demande à la poussière.

Toujours aussi autoproduit, Bertrand Betsch ira creuser au plus profond de son être afin de dénoncer ce malaise général palpable. Pour ceci, il ira s’aventurer auprès des sonorités électro-rock et trip-hop sur ces huit titres obscurs et denses tels que « À la nuit » et « Ainsi soit-il » en ligne de mire.

Demande à la poussière ira souffler le chaud et le froid avec des compositions aussi bien mélodiques (le morceau-titre et « La chanson des pourquois ») qu’agités (« Il y a », « Je ne veux plus danser »). Après une conclusion cold et groovy du nom de « La fuite des capitales », Bertrand Betsch sort de sa zone de confort avec ce disque surprise où il ira lâcher prise et s’aventurer vers des terrains plus rugueux.

Note: 7/10

Vous connaissez la phrase fétiche de Stromaé. Quand il y en a plus et bien, il y en a encore. La preuve, Bertrand Betsch revient avec un nouvel album autoproduit à une semaine d’intervalle nommé Orange Bleue Amère.

Avec huit nouveaux titres, Bertrand Betsch poursuit ses expérimentations tout en cicatrisant son mal le plus profond. Dès l’entrée en matière bien funeste nommée « Vivre », le ton est donné et se poursuit avec les hypnotiques « Tant mal que mal » et « La demande » où les sonorités électroniques bien rugueuses se font ressentir.

En conviant Vibe et Øpal sur l’incisif « L’ornière », Bertrand Betsch redouble d’ambitions. Orange Bleue Amère se fait plus viscéral avec « Qui le sait » avant de nous bercer avec la trip-hop atmosphérique « Je n’oublierais jamais » et la berceuse mélancolique du nom de « Réveille-toi ». Avec ces deux disques plus underground et rugueux, il saura s’imposer et étonner son auditoire.

Note: 7/10