On continue notre saga des retours inattendus en ce printemps 2021. Cette fois-ci, c’est Departure Lounge qui est mis à l’honneur après une absence de deux décennies sur la scène britannique. Le groupe mené par Tim Keegan qui fait son grand retour avec leur nouvel album intitulé Transmeridian faisant suite à leur Too Late To Die Young paru en 2002.
Généralement lorsqu’un groupe se reforme après tant d’années de séparation, l’étincelle a du mal à se raviver et on l’a vu avec pas mal de reformations. Mais avec Departure Lounge, c’est tout à fait différent car les doutes s’estompent rapidement dès les premières notes de « Antelope Winnebago Club » pour la moins lumineuse et qui est suivi de très près par le plus entraînant « Australia » conviant Peter Buck à la guitare.
Le groupe alterne morceaux rock élégants et d’autres plus pop aux arrangements somptueux et riches en émotion avec notamment « Timber », « Mercury In Retrograde » ou bien encore « Al Aire Libre ». Transmeridian reste un disque bien dense où l’on oscille entre rêverie et passages beaucoup plus terre-à-terre et c’est ce qui rend des titres à l’image de « Gurnard Pines » et « Paging Marco Polo » si attachants tout comme « Don’t Be Afraid » et « So Long » prouvant que Departure Lounge sait repartir sur du bon pied. Après 20 ans d’absence, le groupe s’offre une seconde jeunesse et on ne pourra pas leur en vouloir.
Note: 7.5/10