Une chose est certaine, c’est que The Pains Of Being Pure At Heart nous manque définitivement. Suite à leur dernier album The Echo of Pleasure paru en 2017 (chroniqué ici) et leur séparation définitive deux ans plus tard, on est désormais orphelin du groupe new-yorkais mais on avait également hâte de suivre les aventures solos de chaque membre. Le premier à dégainer est Kip Berman qui s’est exilé à Princeton dans le New Jersey et qui présente son projet intitulé The Natvral ainsi que son premier disque nommé Tethers.
A travers ces neuf compositions, The Natvral ira s’aventurer auprès des contrées plus Americana sans pour autant s’éloigner des aspects twee qui auront fait la réputation de son ancienne formation. Dès lors, le voyage débute avec un « Why Don’t You Come Out Anymore ? » avec son orgue chaleureux montrant un Kip Berman qui jette un regard détaché sur sa propre vie mais également avec « New Moon » et « Sun Blister » aux arrangements classic rock pour les moins agréables.
Tethers rappelle les grandes heures de Neil Young de temps à autre avec notamment les sonorités alt-country de « New Years’ Night » et des lumineux « Tears of Gold » et « Stay In The Country ». On sent que l’ex-Pains of Being Pure At Heart souhaite repartir à zéro en lavant toute sa conscience sur des moments aussi bien urgents comme « Sylvia, The Cup of Youth » qu’attachants avec « Alone In London » qui clôture la cérémonie de la façon la plus somptueuse. Une réinvention musicale pour la moins réussie.
Note: 8/10