Elder Island avait débarqué sur la scène musicale avec un premier album The Omnitone Collection paru en 2019. Suite à cela, le trio indie pop synthétique originaire de Bristol composé de la violoncelliste Katy Sargent, du bassiste Luke Thornton et du batteur David Havard a réussi à sortir des sentiers battus et compte aller de l’avant avec leur nouveau disque du nom de Swimming Static.
S’ouvrant sur un « Embers », on pénètre dans un univers familier avec ce violoncelle qui frémit et qui est suivi par ces notes de clavier en suspens avant que l’interprétation chaude de Katy Sargent vienne reprendre le relais pour nous ensorceler comme jamais. C’est également le cas pour des titres pop entraînants comme « Purely Educational », « Sacred » et « Small Plastic Heart » redoutables pour la piste de danse mais qui est contrebalancé par des textes beaucoup moins gais de la part de notre hôtesse qui plonge dans une intense introspection.
La seconde partie du disque est moins dédiée au dancefloor avec des titres aériens et beaucoup plus contemplatifs. C’est ici qu’Elder Island tire son épingle du jeu avec des compositions qui font mouche comme « Here Am I », « Queen Of Kings » et « Feral » nous transportant loin avant de nous faire frémir par cette montée en puissance totalement considérable. Swimming Static prendra peu à peu des dimensions plus cinématographiques et épiques avec « Feral » où Katy Sargent nous ensorcelle comme jamais avant de nous libérer avec la magnifique conclusion nommée « Cannonball » (qui n’est pas une reprise des Breeders).
En entamant ce virage pop, Elder Island impressionne avec cette production mettant en valeur ces compositions addictives formant une cohésion considérable avec ce Swimming Static.
Note: 7.5/10