Plus besoin de présenter Last Days Of April tant ils sont devenus des actes incontournables sur la scène musicale. C’est avec neuf albums que le groupe suédois a réussi à s’imposer et agrandir sa fanbase au fil des années. Après cinq années et demi d’absence, les voici enfin de retour avec leur successeur tant attendu du nom d’Even The Good Days Are Bad.
Karl Larsson et sa bande se remettent en selle et nous offrent un pur condensé d’indie pop sinueuse avec une pointe de shoegaze et d’Americana qui est en quelques sortes leur marque de fabrique. Last Days Of April dégaine avec le morceau-titre introductif racé et mélodique montrant la brillance du groupe suédois qui ne faiblit jamais tout comme sur « Run Run Run » et « Turbulence » toujours aussi charmants et incisifs.
Le groupe n’a donc rien perdu de son mordant avec des compositions sentant bon la douce nostalgie d’antan avec ces huit titres qui nous invitent à lâcher prise. Last Days Of April est donc son élément du début à la fin avec également « Alone » et « Hopeless » restant brillant jusqu’au final glorieux et si somptueux du nom de « Downer » avoisinant les 8 minutes mais dont on ne voit pas le temps défiler. Even The Good Days Are Bad n’amorce que de belles choses pour le groupe suédois qui n’en finit pas de nous impressionner.
Note: 8/10