L’année dernière, Paul Weller avait franchi un nouveau palier créatif avec son album On Sunset (chroniqué ici). Le leader de The Jam avait prévu de partir en tournée pour promouvoir ce disque mais la suite, on la connaît. Cela n’empêche pas pour lui d’exprimer de nouveau sa créativité avec l’arrivée de son successeur intitulé Fat Pop (Volume 1).
Voici venir douze nouveaux titres où Paul Weller décide de donner libre cours à son imagination tant le confinement lui a permis d’élargir son champ de vision. On en veut pour preuve l’introduction glam et synthétique des plus surprenantes qu’est « Cosmic Fringes » où le légendaire britannique se la joue anticonformiste à souhait tout comme les allures jazz de « True » bien cuivré ou encore « Shades Of Blue » où il partage le micro et l’écriture avec sa fille pour un moment tendresse.
Fat Pop ira accueillir des thèmes du quotidien qui traversent l’esprit de Paul Weller mais avec plus de certitude. Ceci est parfaitement exprimé sur le morceau-titre aux rythmiques hip-hop percutantes mais aussi sur le groove fiévreux de « Testify » ou des allures 70’s de « Cobweb / Connections » et de « That Pleasure » où le membre de The Jam semble être à l’aise en jouant la carte de la versatilité à fond la caisse. Il suffit juste de se laisser entraîner par cette pop protéiforme qui est parfaitement exprimée sur « Moving Canvas » et la conclusion solennelle du nom de « Still Glides The Canvas » qui nous donnent envie d’un second volume le plus rapidement possible.
Note: 8/10