Ada Lea – one hand on the steering wheel the other sewing a garden

On avait énormément apprécié Ada Lea ainsi que son premier album nommé what we say in private paru en 2019 (chroniqué ici). L’auteure-compositrice-interprète montréalaise a conquis le public et la presse spé avec son univers chatoyant se démarquant par sa singularité. De l’eau a coulé sous les ponts et elle récidive avec son successeur intitulé one hand on the steering wheel the other sewing a garden.

Si son prédécesseur la voyait se rapprocher auprès de Snail Mail ou de Soccer Mommy, Ada Lea ira élargir sa palette musicale. Sur one hand on the steering wheel the other sewing a garden, la musicienne montréalaise compte faire parler ses talents de parolière en implantant des personnages fictifs qui nous ressemblent, que ce soit sur l’introduction nommée « damn » ou bien encore « oranges » digne de Bob Dylan.

Impossible de ne pas penser à Big Thief ou à Angel Olsen par moments comme « saltspring » et « my love 4 u is real » prenant des ascensions plus électriques. Même si Ada Lea n’a pas abandonné ses racines lo-fi afin de ne pas désorienter son auditoire, elle redouble d’ambitions en ayant recours aux gadgets électroniques tels que les influences new wave de « can’t stop me from dying » ou aux influences rétro avec « backyard » sonnant 60’s dans l’âme. La musicienne originaire de Montréal gagne en assurance avec « writer in ny » et « hurt » en guise de clôture et ce one hand on the steering wheel the other sewing a garden gagne en authenticité au fur et à mesure.

Note: 8.5/10