Un peu de jazz pour démarrer ce début d’année ne fait de mal à personne et c’est avec Immanuel Wilkins que l’on aura affaire. Le saxophoniste jazz américain continue de se démarquer de la scène avec son sens du détail qui continue de s’exprimer sur son nouvel album nommé The 7th Hand.
À travers ces sept tires, Immanuel Wilkins nous offre un disque se rapprochant de la divinité parfaite. Mettant en avant son instrument de prédilection qu’est le saxophone, il convoque ses talents de compositeur et d’arrangeur hors pair avec « Emanation » et « Don’t Break » qui ouvrent le disque de façon audacieuse avant de viser les astres en compagnie de son live-band (Micah Thomas au piano, Daryl Johns à la basse et Kweku Sumbryà la batterie).
Sur The 7th Hand, Immanuel Wilkins continue sur sa lancée avec « Fugitive Ritual, Selah » et « Witness » définitivement spirituels. S’approchant définitivement dans les territoires free-jazz avec « Lighthouse » et l’audacieuse conclusion de 26 minutes nommée « Lift », le saxophoniste américain nous offre un disque de jazz authentique et haut en couleurs.
Note: 7.5/10