Bigger – Les Myosotis

Souvenez-vous lorsque nous avions fait connaissance avec Bigger lors de ces deux EPs pour les moins mémorables que furent Bones and Dust (chroniqué ici) et Tightrope (chroniqué ici) avant de connaître la consécration lors de leur prestation aux Eurockéennes en 2019. Le groupe franco-irlandais composé de Damien Félix de Catfish et de Monsieur Pink de Kevin Twoney présente enfin leur premier long-format tant attendu du nom de Les Myosotis.

Dès le départ, on rentre dans le vif du sujet avec leur pop baroque romantique et aventureuse. Bigger plante le décor de façon majestueuse avec « Vampire Thirst » où on sent que Les Myosotis risque de faire parler de lui pour son extrême élégance. Et c’est notamment le cas avec des compositions raffinées et classieuses telles que « Salty Tears », « Infectious Joker » et « Even With Lies » rappelant la classe de Balthazar bien avant leur virage groovy.

Le songwriting de Monsieur Pink frappe fort et juste lorsqu’il s’agit d’évoquer une relation amoureuse et de toutes les conséquences et sensations qui sont engendrées. Sa plume est magnifiée par des titres toujours aussi élégants à l’image de « Life » et de « The Game » aux arrangements un brin plus poussés avec l’apparition de clavecins, de percussions latines et autres sonorités orientales pour étoffer le tout. Bigger élargit son horizon et le fait adroitement sur « Freaky Face » et « Fucked Up Paradise » avant de viser la stratosphère sur « Brother » qui este une glorieuse conclusion. Avec ce premier album si raffiné, le groupe franco-irlandais remplit toutes ses promesses et nous tarde de les rencontrer sur la route.

Note: 7.5/10