Astrel K – Flickering I

Ulrika Spacek vous manque ? Je vous rassure, ils me manquent aussi un peu. Quoi qu’il en soit, on a eu la bonne surprise de savoir qu’un membre du groupe se lance en solo. Il s’agit tout simplement de Rhys Edwards qui présente son side-project solo nommé Astrel K qui est prêt à nous en faire voir de toutes les couleurs avec un premier album nommé Flickering I.

Astrel K a donc trouvé refuge sur le label Duophonic 45s qui n’est nulle autre que le label de Stereolab. Rien que ça ! Quoi qu’il en soit, le membre d’Ulrika Spacek viendra nous impressionner à travers ces dix titres plus cinématographiques que jamais dont l’entrée en matière lumineuse qu’est « Is It It Or Is It I ? » ou bien encore « You Could if You Can » et « Imperial Phase » définitivement immédiats.

Musicalement, on se rapproche plus de Stereolab que d’Ulrika Spacek notamment sur « Clicktivism » définitivement immersif. Astrel K a recours à son inventivité avec des morceaux entêtants tels que « Clean Coal » qui emprunteront des chemins plus krautrock avant de s’achever sur des territores jazz. Flickering I n’oublie pas des ascensions psychédéliques entraînantes telles que « Forwardmomentum » et « Morbid Clinging » qui montreront tout le talent incommensurable de notre hôte qui nous éblouit sur la magique conclusion nommée « Maybe It All Comes At Once ».

Quoi qu’il en soit, le premier disque d’Astrel K ira nous convaincre. Le membre d’Ulrika Spacek s’éloigne de l’univers rêche et caverneux de son groupe sans jamais trahir ses origines avec cette pop psychédélique cinématographique et riche en inventivité et ce Flickering I ne déroge pas à la règle.

Note: 8/10

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