Il y a des découvertes musicales qui réussissent à nous émouvoir dès la première écoute. C’est notamment le cas de Bloomsday qui est un duo basé à Brooklyn et qui est composé de deux musicien.ne.s Iris James Garrison et Alex Harwood qui a vu leur quotidien totalement chamboulé suite à cette pandémie. Le duo compte nous émerveiller avec l’arrivée de leur premier mini-album nommé Place To Land.
Il suffira de sept compositions pour que l’on puisse rentrer dans le jardin secret de Bloomsday. S’ouvrant à nous sans pudeur et sans fioritures, l’interprétation somptueuse d’Iris James Garrison compte nous émerveiller notamment à l’écoute des compositions délicates et gentiment aériennes telles que « Phase » ouvrant ce Place To Land de la plus belle des manières ou bien encore « ISO » et « Voicemail » rappelant la vulnérabilité de Lomelda ou encore de Florist.
Bloomsday cicatrise leurs maux les plus profonds et tous les maux personnels qu’ils ont dû surmonter face à cette pandémie notamment sur les moments plus denses et électriques comme « Standby ». La vulnérabilité peut faire office de thérapie et le duo de Brooklyn réussira à surmonter leurs « deuils » respectifs en musique avec ces moments riches en grâce à l’image de « See The End » et « Howl ». En 23 minutes, Bloomsday signe un sublime premier mini-disque qui est un manifesto artistique et qui leur permet d’aller de l’avant avec des compositions rêveuses et enchanteresses.
Note: 9/10