Voici venir un nouvel OMNI musical tombant à pic pour cette fin d’été. Il s’agit de Transmission qui est un projet musical formé par Johann Guillon (EZ3kiel, Zero Gravity), James P. Honey (Buriers) et par Lionel Laquerrière (Geysir) qui fut initié suite à la collaboration entre Les Rockomotives de Vendôme et le festival Hop Pop Hop (qu’on vous recommande vivement d’ailleurs). Ce projet a donné naissance à un premier album du même nom.
En quatorze titres, Transmission nous emmène dans des territoires pour les moins fascinants et hypnotiques. En convoquant sonorités électroniques absolument trippy avec une pointe de hip-hop expérimental, le supergroupe nous emmène dans une étrange cabine téléphonique, dès le départ avec une introduction ténébreuse nommée « Mussolini Mistress » posant les bases avant d’enchaîner avec des épopées denses et volontairement irrégulières telles que l’onirique « Self Portrait As A Confident And Well Liked Genius » ainsi que les aériens « Pretty Boys » et « Theresa May ».
Une expérience auditive absolument inédite où Transmission fait parler leur créativité hors normes. Et on n’est pas au bout de nos surprises avec des compositions expérimentales et ensorcelantes à l’image de « Jane Austen » ou encore de « Pick Up » et de « The Ebb and Flow » avec des textures musicales riches en contrastes. Cette épopée s’achevant avec les intenses « A Long Watch » et « Telephone Correspondance » arrivera à nous transporter dans des univers absolument intrigants dont seul Transmission a le secret.
Note: 7.5/10