On avait laissé Elysian Fields en bonne compagnie avec un Transience Of Life des plus mémorables deux ans plus tôt (chroniqué ici). Le légendaire groupe indie rock new-yorkais n’avait donc plus rien à prouver et réussissait de nouveau à conquérir son auditoire de la plus belle des manières et continue de le faire avec leur successeur intitulé Once Beautiful Twice Removed.
N’ayant jamais perdu leur créativité, Elysian Fields nous offre un périple musical absolument voyageur et fascinant. Once Beautiful Twice Removed est une allégorie voyageuse où les destins peuvent changer en raison d’un contexte bien compliqué, en l’occurrence la pandémie ici. Il n’y a qu’à juger l’introduction nommée « Road Trip » posant les bases avant que la voix magnétique de Jennifer Charles nous rappelle cette importance de réévaluer les choses importantes dans nos vies avec les somptueuses compositions telles que « Lucid Dreaming » sans oublier « Julien » et « Elegance To Forgetting » totalement lancinants.
Un brin plus apaisé musicalement, Elysian Fields continue à nous envoûter comme il se doit. A la croisée du blues, de jazz, de l’indie rock et de l’indie folk, Once Beautiful Twice Removed étonne pour son ambiance un brin plus urbain surtout à l’écoute de « Gone South » ainsi que de « Alone In The Desert » et « Let It Spin Out ». Le duo new-yorkais étonne une fois de plus par cette capacité de nous évader de cette atmosphère anxiogène avec ces sublimes titres tels que « Like Family » et « Pack These Boxes » qui est une sublime conclusion montrant que la magie opère toujours autant avec Once Beautiful Twice Removed.
Note: 8/10