Martha – Please Don’t Take Me Back

C’est en maintenant un rythme d’un album tous les trois ans que Martha réussit à s’imposer. Le quatuor de pop-punk originaire de Durham nous avait d’ailleurs agréablement surpris avec leurs deux disques précédents que furent Blisters In The Pit Of My Heart en 2016 (chroniqué ici) et le plus vulnérable Love Keeps Kicking en 2019 (chroniqué ici). Allons savoir ce qu’ils nous réservent avec leur successeur intitulé Please Don’t Take Me Back.

Après avoir exprimé leur vulnérabilité précédémment, Martha repart en guerre. Les influences pop-punk et emo digne des années 1990-2000 sont fortement ancrées avec des morceaux beaucoup pous agressifs et plus percutants a l’image de « Beat, Perpetual » qui ouvre le bal mais également de « Hope Gets  Harder » et de « Baby, Dors Your Heart Sink ? » interprétés par un Daniel Ellis et prêt à en découdre.

Toujours avec ce ton sardonique qui lui va à merveille sur « F L A G // B U R N E R », « Total Cancellation Of The Future » et « Neon Lung » entre autres, Martha est sur sa lancée. Bien évidemment, Naomi  Griffin a aussi son mot à dire notamment sur le fougueux « Irreversible Motion » mais aussi sur l’étonnante conclusion nommée « You Can’t Have A Good Time All The Time » où on voit le quatuor de Durham arpenter des chemins contemplatifs entre le shoegaze et l’indie pop. Évitant avec soin les éventuelles comparaisons avec The Menzingers, Martha trace sa route avec un nouvel album incisif et endiablé qui ressort toutes les facettes de leur craft avec brio.

Note: 8/10