Depuis plus d’une décennie, The Toxic Avenger est sur tous les fronts. Plus la peine de rappeler ses faits d’arme car on pourra déblatérer pendant des heures et des heures. Quoi qu’il en soit, le réputé producteur a encore son mot à dire avec l’arrivée de son nouvel album intitulé Yes Future.
Pour cette nouvelle aventure musicale, The Toxic Avenger voit les choses en grand. Il nous offre ainsi une épopée rétrofuturiste de 18 titres en conviant avec brio une multitude d’influences pour en ressortir un melting-pot synthétique et aérien. Imaginez donc un croisement entre Vladimir Cosma et Daft Punk et vous obtiendrez des pièces mi-synthétiques mi-organiques telles que « Getting Started » où on part à l’aventure ainsi que les immersifs « Everything Seems Ok », « It Doesn’t Matter » et « Trouble ».
Pour ce voyage intersidéral, The Toxic Avenger n’est pas seul bien évidemment. On sera surpris de voir jn carnet d’adresses élargi allant vers tous les horizons, où l’on retrouve Alain Chamfort sur la synthpop sirupeuse nommée « Te souviens-tu du futur ? » mais encore Andrew Huang sur le planant « Edge Of Time ». D’autres habitués répondent présent comme Sophie Tith qui nous enivre sur un « Turning » ne laissant personne indifférent ou encore Lyrian Queen le temps d’un fougueux « Mystery Skulls ». Un peu de surprise ne fait pas de mal non plus avec My Dear qui étonne sur « Osaka » et Lotfi Attar où la rencontre entre les deux mondes fait effet sur « Space ».
Il suffit d’une autre fournée de bangers futuristes (« Trouble », « Fire Inside », « Résidence Beauséjour ») pour que The Toxic Avenger marque à nouveau son territoire au fer rouge. Yes Future est une odyssée musicale totalement fascinante et percutante où cette fusion entre nu-disco, synthpop, french touch et musique néo-classique fait mouche tout en racontant une histoire incitant à faire réfléchir son auditoire.
Note: 7.5/10