BlauBird – Le ciel est partout

Souvenez-vous lorsque Blaubird avait séduit son auditoire avec leur premier album du nom de Rising / La Fin de la Tristesse quatre ans plus tôt (chroniqué ici). Le duo a réussi à allier indie folk et pop baroque lyrique pour un résultat hors du commun. De l’eau a coulé sous les ponts et l’heure est venue pour eux de revenir avec leur successeur nommé Le Ciel est Partout.

Avec ces dix-huit nouveaux titres, Blaubird continue d’enivrer son auditoire avec sa pop intimiste et ô bien orchestré. On se prend une bonne dose de douceur dès les premières notes de « L’Ombre de mon Amant » avant de se laisser emporter par la grâce poétique des compositions enchanteresses que sont « Laisse moi rêver » et « Ma petite chanson ». Brouillant les pistes entre mythe et réalité au niveau des textes, elle saura faire preuve de ses états d’âme de la plus belle des manières.

De « No Me Quites » à « Les dieux masqués » en passant par les tendres « La vie qui s’afflige », « La Lorelei » et autres « Reste », BlauBird déchaîne les passions. Sur Le Ciel est Partout, sa voix résonne à travers ces mélodies profondes et forcément, le résultat fait mouche avec « Tes maux dits » et « Oiseau de nuit » qui n’en finiront pas de nous faire frémir. Le second disque de BlauBird les fera passer dans un nouveau statut à coup sûr.

Note: 7/10