Helen Ganya continue son bonhomme de chemin comme il se doit avec sa trajectoire musicale. L’auteure-compositrice-interprète britannique n’avait pas donné signe de vie depuis 2019 lorsqu’elle officiait sous le pseudonyme Dog In The Snow avec l’album Vanishing Lands. Il est temps pour elle de se réinventer avec l’arrivée de son nouveau disque intitulé polish the machine.
S’éloignant définitivement des terrains post-punk et dream-pop pout aller lorgner vers des contrées synthpop gothiques, Helen Ganya est prête pour nous ensorceler à travers ces onze nouveaux morcraux. polish the machine montre la musicienne de Brighton à la croisée des chemins et peine à trouver sa place dans sa société un brin trop normé comme l’atteste des titres hantés et solennels comme « i will hold that hand for you » en guise d’ouverture mais aussi « young girls never die » et « delicate graffiti ».
Marchant selon ses propres règles, Helen Ganya assume ce côté singulier en nous émouvant en musique. Que ce soit sur « afterparty » ou sur « the crowd », elle observe avec attention tous les travers de la société et ne révèle que des incohérences avec une dose de vulnérabilité qui lui est propre. Il ne manque plus qu’un « blue fruit » et « birdsongs » pour répondre aux différentes problématiques qu’Helen Ganya pose afin d’y répondre avec grâce et distinction.
Note: 7.5/10