Rabit n’est pas un nom assez reconnu dans le game mais reste tout de même un talent incommensurable. Le producteur texan n’a pourtant rien à envier à la concurrence, surtout avec l’arrivée de son nouvel album intitulé What Dreams May Come.
C’est à travers ces treize nouveaux morceaux que Rabit étonne pour sa créativité hors normes. En alliant IDM, ambient et R&B expérimental, le producteur nous entraîne dans des contrées sinueuses et émouvantes avec des morceaux à l’image de « Safe » entre autres avant que des invités viennent sublimer ses productions.
Au programme de What Dreams May Come, on retrouve Embaci à deux reprises sur « No Ceiling » et sur « Requiem » absolument poignants tout comme Eartheater sur « Angelica » ou bien encore la triptyque Baby Blue, Lauren Auder et John Beltran qui se retrouve sur « Epiphany ».
Rabit saura détailler les difficultés de la commuanuté queer à s’insérer dans cette société mais aussi la vulnérabilité et le manque d’intimité avec des compositions venues d’ailleurs comme « No Air » avec Colin Self ou encore « New Days » en compagnie de :3LON. Il en résulte un What Dreams May Come véritablement bouleversant qui incite son auditoire à réfléchir sur sa condition.
Note: 7.5/10