On y croyait à peine et pourtant, cela s’est concrétisé. En effet, nous n’avions plus de signe de vie d’Iñigo Montoya depuis quelques années maintenant après une poignée d’EPs en tous genres. Et c’est dire qu’ils se sont fait attendre depuis. En cette fin d’année, ils présentent enfin leur premier long-format sobrement intitulé INIGLP01.
Pour celles et ceux qui sont perdu.e.s en cours de chemin avec Iñigo Montoya, une piqûre de rappel s’impose en musique. Le premier titre s’intitule « L’art de perdre » et est une parfaite excursion complexe et psychédélique dans le monde ensorcelant de la formation avec ce soupçon un brin plus électronique et plus brut qu’à l’accoutumée.
Et ce n’est que le début de cette épopée dantesque car d’autres missiles auditives viennent à la charge comme « Nos amis les animaux » et « Kergelen ». Iñigo Montoya possède cette capacité d’allier deux univers différents avec cette dose de surréalisme qui leur va à ravir, notamment sur « Totem » se voulant être un chaînon manquant (et mutant) entre Major Lazer et Brigitte Fontaine. On pourra aussi citer la force surnaturelle des titres comme « Camera Obscura » et « Suprématie Surf » avant de crever l’abcès avec « Terreur / Paradis perdu » prouvant que la folle inventivité d’Iñigo Montoya fait encore ses prouesses. En ce sens, ce premier album ne déçoit pas du tout !
Note: 7.5/10