The Snuts – Burn The Empire

L’année dernière, The Snuts était sorti des sentiers battus avec un premier disque nommé W.L. qui n’a jamais été chroniqué dans nos colonnes. Cet album aura permis au groupe écossais de faire parler d’eux grâce à leur musique fédératrice qui continue de faire son effet avec leur successeur intitulé Burn The Empire.

Jack Cochrane et sa bande n’ont pas l’intention de raccrocher les gants tout en partant en guerre contre le capitalisme. Et contrairement à Muse qui s’autocaricature à base de « vous les politiciens, vous êteu vraiment très méchaaaaaaaaants ! », The Snuts iront le faire de manière très subtile avec des compositions effrénées et empreintes de nervosité comme le morceau-titre introductif avant d’enchaîner avec les percutants « Zuckerpunch » où ils iront troller le créateur de Facebook de la même manière que Booba qui trolle Kaaris ou Maître Gims sur les réseaux sociaux mais aussi « 13 ».

On n’est peut-être pas au même niveau qu’IDLES ou Sleaford-Mods mais il n’empêche que The Snuts nous fait comprendre qu’ils sont pas contents. Sur Burn The Empire, ils élargissent leur palette allant vers des contrées psychédéliques comme « Cosmic Electronica » ou plus bourrines et audacieuses avec « Knuckles » et « Pigeons In New-York ». Ce disque basé sur la révolte est aussi placé sous le signe de l’espoir notamment sur le rêveur « End Of The Road » en compagnie de Rachel Chinouiri mais également sur la ballade cinématographique nommée « Yesterday ». Une bonne manière pour The Snuts de battre le fer tant qu’il est encore chaud.

Note: 7.5/10