Une autre bonne nouvelle en ce début d’année est également le retour de Jach Ernest. Le groupe bordelais continue son bonhomme de chemin avec leur musique insouciante et percutante qui a donné naissance à trois disques emblématiques. Allons savoir ce qu’ils nous ont réservé avec leur successeur intitulé Esconaquito.
A travers ces huit titres pour 28 minutes de musique, Jach Ernest continue de nous ensorceler avec leurs compositions aussi bien slacker qu’urgentes. Marchant toujours sur les pas de Pavement et d’Herman Dune avec un soupçon d’indie rock new-yorkais digne des années 2000, les quatre bordelais font parler leur fantaisie débordante, que ce soit sur le morceau-titre introductif ou encore sur « Marmotte Mountain » et sur « Milady’s Treat » où on sent qu’ils s’en donnent à coeur joie avec ce petit côté je-m’en-foutiste qui leur va à ravir.
Beaucoup de surprises sont à prévoir au programme d’Esconaquito. Jach Ernest peut passer d’une ballade country à un final explosif sur « Attention Jean à Kiki » à des morceaux incisifs comme « Marmelade ». Aussi bien interprété en français qu’en anglais en passant par l’italien, les quatre bordelais font preuve d’une créativité infaillible qui atteint son zénith avec « 20 curved tiles for daddy’s shed » en guise de clôture leur permettant de marquer un peu plus son territoire. En fin de compte, on se détend toujours en leur compagnie !
Note: 8/10