Tandis que les rumeurs du retour de Blur se confirment de plus en plus, un membre du groupe se lance en solo. Ce n’est ni Damon Albarn et ses multiples projets ni Graham Coxon non plus mais Dave Rowntree, batteur du groupe. Et en ce début d’année, il décide enfin de se lancer avec l’arrivée de son premier album intitulé Radio Songs.
Il faut dire que Dave Rowntree avait fait parler de lui en signant les bande-sons des séries The One et The Capture. Mais pour la première fois, il se met sur le devant de la scène musicalement parlant avec ces dix compositions riches en influences. Entre l’introductif « Devil’s Island » aux rythmes presque Dillaesques ou encore des compositions pop nostalgiques telles que « Downtown » et « 1000 Miles », le batteur de Blur arrive à sortir des sentiers battus avec son univers absolument charmant.
Si la première partie de Radio Songs est placée sous le signe de la légère mélancolie, la seconde viendra quelque peu renverser la tendance pour ce côté un brin inégal. On pensera à l’instrumental des plus complexes nommé « HK » débutant par des samples de soupirs sensuels avant de muer vers des influences à mi-chemin entre néo-classique et trip-hop ou encore à « Tape Mesure » où Dave Rowntree se lance dans le R&B oriental qui serait produit par du Timbaland de l’époque. Mais le reste, on restera tout de même de marbre pour ces superflus quelque peu anecdotiques qu’habillent « Machines Like Me » et « Black Sheep » avant de repartir sur du bon pied avec « Volcano » et « Who’s Asking ». Il n’empêche que Dave Rowntree réussit à convaincre avec ce premier disque nostalgique et intensément riche mais parfois inégal par moments. De quoi patienter pour l’éventuel retour de Blur sur scène. Ou celui de Gorillaz ? Ou de Graham Coxon ? La suite au prochain épisode…
Note: 7/10