Et si on parlait un peu de rock parpaing ? Gné ? Eh oui, ça existe bel et bien avec Paulette. Le quatuor français a cette capacité de créer ce genre nouveau qui a de quoi nous impressionner avec l’arrivée de leur album du même nom.
Paulette effectue un savant mélange entre synthwave et stoner afin de donner naissance à un style musical qu’ils savent si bien maîtriser. C’est notamment le cas lors des écoutes de « Mur d’horizon » en guise d’ouverture où leur rock parpaing atteindra des sommets dès le départ avant de laisser place aux morceaux complètement habités tels que « Gaby » et « Réalise ». Le quatuor (accompagné d’un mannequin nommé Paulette sur scène pour l’occasion) réussit parfaitement à se fondre dans le décor avec un concept des plus originels.
Quoi qu’il en soit, on se laisse emporter par le concept que nous offre Paulette tout au long avec également « Quand le désir nous enlace » et « Pas en Australie » qui valent leur pesant d’or. Le groupe établit un lien entre moments habités et d’autres plus cinématographiques notamment sur « Under The Sweet Light » et sur « Vous ne savez pas je ne suis pas » (celleux qui pensent à la fameuse réplique dans Astérix & Obélix: Mission Cléopatre, sans commentaire…) avant de s’achever sur un « When » fort en caractères. Vous obtiendrez ainsi un Paulette hors du commun.
Note: 6/10