Miya Folick – Roach

Tout le monde se souvient de la tornade Miya Folick à la fin de l’année 2018 avec son premier album intitulé Premonitions (chroniqué ici). L’autrice-compositrice-interprète californienne avait surpris son entourage avec son virage pop pour le moins inattendu et satisfaisant avant de disparaître quelque peu de la circulation… avant de revenir quatre années et demi plus tard avec son successeur intitulé Roach.

Une fois de plus, Miya Folick compte prendre le monde à contre-coup. Dès les premières notes de « Oh God », la californienne étonne pour son falsetto impressionne avec sa palette musicale plus qu’élargie et versatile. Roach est considéré comme étant l’album de la libération pour elle où elle aborde chaque thème sans pudeur avec des compositions entraînantes telles que « Bad Thing » ainsi que l’explosif « Get Out Of My House » et « Drugs Or People » qui nous mettront sens dessus dessous.

C’est en marchant sur les pas de Tori Amos, Fiona Apple ou encore de Tove Lo que Miya Folick continue de sortir des sentiers battus. À travers des morceaux aux influences multiples telles que « 2007 » ou bien encore le ténébreux « Tetherball » et « Cartoon Clouds » aux airs de synthpop glitchée, Roach opte pour l’imprévisible et le non-perceptible pour bien accompagner le storytelling introspectif de la californienne. Il n’empêche que la vulnérabilité et l’honnêteté priment abord avec également « Ordinary » et « Shortstop » en guise de clôture haute en couleurs prouvant que Miya Folick n’a pas dit son dernier mot.

Note: 8/10