En l’espace de deux disques, Bonny Doon réussit à se faire une place sur la scène indie rock américaine. Le groupe de Detroit a mis le monde d’accord avec leur second album nommé Longwave (chroniqué ici) ayant rencontré un succès d’estime bien mérité. Cinq longues années se sont écoulées et il ne manque plus que leur retour avec Let There Be Music.
Très rapidement, Bonny Doon ne perd pas de temps en nous offrant un bon condensé de musique easy-listening. Le tandem Lennox/Colombo continue d’impressionner dès le départ avec « San Francisco » pour le moins pastoral avant de prendre de la hauteur avec les somptueux « Naturally » (avec un couplet chanté en français en prime) et « Crooked Creek » sentant bon les saveurs estivales.
Entre saveurs Americana et atmosphères dignes du Laurel Canyon avec un petit soupçon garage, la musique nostalgique de Bonny Doon continuera de mettre le monde d’accord. Que ce soit sur « Maybe Today » ou sur « You Can’t Stay The Same » conviant les chœurs de Katie Crutchfield alias Waxahatchee, le trio de Detroit n’a rien perdu de leurs qualités mélodiques afin de transporter son auditoire dans de nouvelles contrées. Il ne manque plus que les enivrants « Roxanne » ainsi que « On My Mind » et « Famous Piano » où Bonny Doon opte pour le bonheur et la bienveillance plutôt que de céder à l’adversité et le fait de façon glorieuse sur ce Let There Be Music lumineux.
Note: 8.5/10